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Les 5 principaux facteurs de motivation au travail


La motivation au travail relève de différents facteurs. Elle permet à une personne d’atteindre ses objectifs professionnels et contribue à sa satisfaction. Elle renforce la compétitivité et la performance des organisations.  Le manque de motivation, lui, conduit au désengagement, à l’augmentation du taux d’absentéisme voire de turnover. 

Alors, comment parvenir à maintenir la motivation au travail des salariés ? Quelles sont leurs nouvelles attentes ?

 

Motivation au travail, où en est-on ?

Le processus de motivation au travail est un phénomène complexe. Alors, qu’entend-on par là ? La motivation ne repose pas uniquement sur la volonté personnelle du salarié. Elle est également liée à des facteurs économiques, sociaux et environnementaux. Elle correspond à ce qui encourage chacun à atteindre ses objectifs et à s’investir au sein des projets de l’entreprise.

Nous pouvons citer deux types de motivation au travail : la motivation intrinsèque, qui définit l’intérêt que ressent l’individu à accomplir ses tâches, sans attendre aucune récompense externe. 

À un autre niveau, la motivation extrinsèque, guidée par des éléments extérieurs tels que la reconnaissance, le sens ou même le temps de trajet réalisé chaque jour. 

La motivation n’a jamais occupé une place aussi importante dans le discours managérial des entreprises. Pourquoi ? Nourrir la motivation au travail est essentiel pour maintenir les salariés engagés et performants. Et paradoxalement, elle n’a jamais autant fait défaut aux entreprises qu’aujourd’hui. Pourtant, l’engagement est la cause de l’année pour les RH selon le baromètre CCLD 2023.

La dé-motivation peut se rapprocher d’autres concepts comme le désengagement, le mal-être, le stress, la charge mentale… Désormais un enjeu prioritaire, les entreprises doivent trouver des solutions et proposer aux managers et aux salariés des outils permettant de nourrir leur motivation au travail. Car face aux difficultés de recrutement et à la pénurie des compétences, il est effectivement indispensable de s’intéresser aux leviers motivationnels des candidats. Mais aussi, à ce qui les poussent à vouloir quitter leur entreprise.

 

Les principales sources de motivation au travail

Pour que les entreprises restent compétitives et performantes, l’équipe de direction et les professionnels des ressources humaines doivent trouver le moyen de favoriser l’implication des salariés pour développer leur motivation au travail. Si c’est nécessaire, la culture managériale doit être adaptée afin de répondre aux attentes et aux besoins des équipes. Les entreprises doivent également proposer à leurs équipes des perspectives d’avenir intéressantes.

Comment l’entreprise peut-elle œuvrer pour améliorer la motivation au travail des collaborateurs ? Voici la liste des principaux facteurs à prendre en compte.

  • La rémunération

Le salaire incarne un levier indiscutable de motivation au travail. Face à la diminution du pouvoir d’achat et à l’inflation, la rémunération correspond à un des éléments clés pour attirer de nouveaux talents. Les candidats indiquent d’ailleurs que leur principale difficulté sur le marché de l’emploi est « la rémunération en dessous-du marché ». 

Pourtant, le salaire n’est pas suffisant pour motiver les membres d’une équipe dans le temps. Il est considéré davantage comme un facteur de démotivation. Une chose est sûre : il est essentiel de connaître tous les leviers motivationnels à actionner pour espérer attirer et retenir les salariés et les managers.

La motivation au travail et la quête de sens incarnent deux enjeux clés pour les entreprises. Fédérer et motiver les collaborateurs est possible en les impliquant dans le projet de l’entreprise. Comment ? En développant votre marque employeur et vos valeurs, vous donnez un sens au quotidien professionnel du salarié qui pourra se sentir en adéquation avec les valeurs de l’organisation. Définir l’ADN et les valeurs de votre entreprise est donc plus que jamais d’actualité pour attirer et retenir vos équipes. Des salariés motivés deviendront naturellement les ambassadeurs de votre marque employeur. Si ce n’est pas le cas, vous prenez le risque que leurs avis insatisfaits puissent ternir votre réputation et votre image.

  • La QVCT (qualité de vie et des conditions de travail)

Une bonne QVCT participe à réduire l’absentéisme, le turn-over et à développer la motivation des équipes. Et depuis la pandémie, les collaborateurs sont à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, appelé work-life balance. Même si, de plus en plus, ce concept fait débat puisque ces deux sphères ne sont pas complètement hermétiques.

Parmi les bonnes pratiques, sources de motivation, l’entreprise peut moderniser sa culture managériale, développer le télétravail pour certaines tâches, le travail hybride, proposer des formations adaptées aux besoins du personnel, des services liés à la parentalité ou encore promouvoir la diversité et l’inclusion à travers diverses actions. Le rôle de la direction et celui des managers est crucial.

En termes d’innovation RH : Avez-vous pensé à la semaine de 4 jours ? La Belgique a voté en 2022 en faveur de ce modèle organisationnel. Une mesure qui aurait le mérite d’être étudiée sachant que 78% des candidats pensent que leur vie personnelle est plus importante que le travail (baromètre CCLD x myRHline 2023). 

Depuis 20 ans, les mutations de la société bouleversent le rapport au monde professionnel de nombreux français. Bien qu’ils soient 84% à considérer le travail comme important dans leur vie, seuls 21% l’estiment “très important”, contre 60% en 1990 (Ifop, 2023). 

  • Le management et la communication

Ces deux éléments sont très importants dans le processus de motivation au travail. Quels sont les nouveaux enjeux auxquels les managers doivent répondre ? Quel est leur rôle ? Un manager qui communique correctement ses attentes aux talents leur offre une vision claire et précise des objectifs attendus et de la meilleure façon de les atteindre. Le dialogue social est primordial à l’épanouissement des collaborateurs. Le sens de l’écoute, la reconnaissance, la confiance et la promotion du droit à l’erreur sont indispensables. Enfin, la limitation des conflits contribue au bien-être des salariés.

  • Le développement des compétences professionnelles

Chaque salarié attend de l’entreprise qu’elle participe au développement de son employabilité et à son évolution professionnelle. Que ce soit par le biais du tutorat, de la formation professionnelle en présentiel ou du e-learning, le collaborateur évolue et se projette au sein de l’entreprise. Grâce à la gestion de leur parcours professionnel, les employés acquièrent plus d’autonomie et bénéficient de nouvelles perspectives d’avenir motivante.


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